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Crémieu


Vers le prieuré Saint Hyppolyte


Maisons à échoppes

Crémieu apparaît dans l'histoire au 12 ième siècle. A cette époque, un prieuré bénédictin s'établit au sommet des falaises de Saint Hyppolyte.

Toutefois, la première ville s'implantera à distance, sur les pentes sud de la colline Saint Laurent que dominent les murailles du château delphinal réédifié à partir de 1282 par les Dauphins de la Tour.

En 1315, une charte de franchises accorde de nouvelles libertés aux habitants ainsi que d'importants privilèges commerciaux. C'est pour la ville le signal d'une période de prospérité installée pour deux siècles. La construction de la halle est entreprise en 1434 ainsi que l'édification d'une vaste enceinte fortifiée de près de deux kilomètres.

En 1337-39, la création d'un atelier monétaire à Crémieu consacre l'essor économique de la ville.


Porte de la loi


Les halles du XV ième s.

A partir du règne de Louis XII, Crémieu bénéficie de la position stratégique qu'elle occupe sur l'itinéraire des expéditions françaises en Italie. La ville consolide alors son rôle de centre de commerce des grains entre la France, la Savoie, la Suisse et l'Italie.


Cloître du couvent des augustins

Le XVII ième siècle est à Crémieu, le siècle des couvents (capucins, pénitents blancs, visitandines, ursulines) qui prennent alors possession d'une ville dont l'activité commerciale s'affaiblit. A la fin du 17ième s'achève l'édification de l'église Saint Jean.

Le déclin économique, du à la fin des foires annuelles, incite les habitants à développer au XVIII ième siècle l'industrie textile et du cuir. En 1710, les tanneries, les cordonneries, les filatures et les carderies de laine et de chanvre occupent près du quart de la ville.


Eglise des augustins

Avec le siècle suivant, le plateau de l'Isle-Crémieu et sa capitale endormie au pied des ruines de son château et de ses remparts, commencent déjà à séduire les paysagistes autour de Corot, ainsi que les voyageurs, excursionnistes et amateurs de pittoresque.

(d'après le guide pratique 2010-2011)

A bientôt

Frédéric